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On s’est entretenu avec Kelly Ann, notre nouvelle styliste associée. On vous partage les confidences et les réflexions de cette styliste passionnée qui évolue dans l’industrie depuis déjà six ans. Bonne rencontre !
D’où vient ta passion pour la mode ?
Ma mère aime me raconter qu’à deux ans, je me faisais des outfits et me changeais cinq fois par jour, donc je pense que j’aime ça depuis toujours ! Je me rappelle aussi que j’avais un million de Barbie, une boîte pleine de vêtements pour les habiller, mais que j’insistais tout le temps sur le fait qu’il en manquait… Mes parents n’en revenaient pas ! Encore aujourd’hui, le souvenir des moments que je passais à habiller mes poupées est fort. Je me sentais à ma place.
Comment en es-tu arrivée à travailler dans le monde du stylisme ?
Je ne voulais pas être styliste ! J’ai commencé dans l’industrie vers quatorze ans en tant que mannequin à Montréal. J’envisageais de m’occuper des relations publiques pour de grandes marques. Une chose que je savais déjà, plus jeune, c’est que je voulais étudier en Europe. Je suis donc partie à Barcelone où j’ai étudié pendant 6 ans en commerce de la mode. C’est là qu’un photographe de mode reconnu a remarqué comment j’étais habillée et m’a proposé de travailler sur une séance photo avec lui. Et ça a commencé comme ça ! Une opportunité m’a amené à une autre. Même si je savais que j’avais un intérêt pour la mode, Barcelone m’a confirmé que c’était ma vraie passion, ma raison d’être, et ça continue de me nourrir chaque jour.
Tu es dans le domaine d’une façon ou d’une autre depuis donc six ans !
En fait, j'ai un peu grandi dedans. Mes deux grands-mères étaient couturières. Ma marraine est dans l'import-export en mode. Mon père était dans le domaine de l’architecture. J’ai toujours été entourée de gens créatifs. Et mon père est une véritable fashion queen. Il a toujours eu un style bien à lui et quand j’étais petite, on s’amusait à porter des ensembles assortis. C’est aussi lui qui m’a appris à magasiner avec mes émotions.
Comment distingues-tu le style de la mode et des tendances ?
La mode et les tendances, c’est comme la musique populaire. C’est quelque chose qui est passager. C’est sûr que je me tiens au courant des tendances, c’est quand même mon travail ! Cela dit, personnellement, je ne suis pas la mode à la lettre et je choisis plutôt d’intégrer des morceaux qui sont dans le coup et qui correspondent à mon style. Il faut que ça me représente. Je sais que les morceaux que j’achète, je vais encore les porter dans un an.
Comment décrirais-tu ton style personnel ?
[Après réflexion] Tomboy féminin. Par exemple, je vais combiner des pantalons cargos avec des talons hauts ou m’habiller dans des vêtements amples et me maquiller de manière très féminine. Je m’habille vraiment en fonction de mes émotions. Il m’arrive de me sentir comme un garçon, d’autres fois comme un superhéros ou comme un ninja, donc j’ajuste mes tenues pour qu’elles représentent comment je me sens.
Quelle est ta vision du rôle de styliste ?
C’est vraiment un travail d’accompagnement. Ce que je veux, c’est que les gens soient heureux. Il y a beaucoup de personnes qui me disent « je veux m’habiller comme toi » et je leur réponds toujours que c’est impossible. Je vois vraiment le style personnel de quelqu’un comme une extension de son âme. J’essaie toujours de savoir ce que la personne aime et à quoi ressemble son quotidien pour travailler avec la personne. Mon objectif, c’est qu’elle se sente mieux dans ses vêtements et que sa garde-robe soit une réflexion d’elle-même. Jamais je ne vais imposer un morceau de vêtement ou un style particulier à quelqu’un.
Qu’est-ce qui a motivé la collaboration avec le Centre Rockland pour toi ?
Pour moi, c’est une nouvelle étape dans ma carrière de stylisme. J’ai fait beaucoup d’éditorial, de campagnes pour des compagnies comme Hydro-Québec, des magazines et du commerce en ligne. Aujourd’hui, j’ai envie d’aider les gens à se sentir mieux et l’opportunité de m’associer au Centre Rockland est l’occasion parfaite pour le faire.
Quels conseils donnerais-tu aux gens qui hésitent à faire appel au service d’une styliste ?
Il ne faut pas avoir peur. Quand vous avez besoin d’aide pour quelque chose, vous demandez de l’aide. Quand vous avez mal quelque part, vous allez voir un médecin; c’est la même chose avec le stylisme. Il faut faire confiance aux talents des gens. Pour certains, c’est la médecine dentaire, pour d’autres, c’est la mode ! Travailler avec un professionnel du style renforce la confiance en soi et ça rend heureux !
Pour planifier une séance de stylisme avec Kelly Ann, contactez-la au kellyannpanagakos@gmail.com.